Arrondissement de Saint-Etienne

Arrondissement de Saint Etienne

Capitale historique des comtes du Forez, c'est d'abord à Montbrison, que se trouvait le principal site judiciaire de la Loire.

 

Les caractéristiques démographique et socio-économique du département de la Loire

Démographiquement moins dynamique que les autres départements du ressort, la Loire connaît depuis 10 ans une légère augmentation de sa population due essentiellement aux territoires ruraux ou périurbains (plaine du Forez et Monts du lyonnais notamment). La population de Saint-Etienne est aujourd'hui en hausse (source INSEE) alors que l'agglomération de Roanne notamment) voit encore sa population baisser

 

De façon générale, les trois anciens grands bassins industriels (Saint-Étienne, Roanne et Saint-Chamond) éprouvent encore des difficultés à opérer leur reconversion économique et à sortir de la crise.

 

Héritier d'une forte industrialisation au cours des 19ème et 20ème siècles (mines de houille dans le bassin de Saint-Étienne, textile à Roanne, sidérurgie et métallurgie), le département conserve une part importante d'activités industrielles notamment dans la mécanique, le textile médical, l'optique et la sidérurgie.

Relativement isolé à l'extrémité nord du département, entre l'Auvergne et la Bourgogne, le pays roannais semble avoir enrayé le déclin démographique des 30 dernières années causé par la forte baisse de l'emploi dans les industries traditionnelles (textile et armement).

 

Présentation générale

Capitale historique des comtes du Forez, c'est d'abord à Montbrison, que se trouvait le principal site judiciaire de la Loire. La cité médiévale n’a été supplantée qu’en 1856 par la ville de Saint-Étienne, devenue un centre industriel de première importance. Édifié à partir de 1822, le palais de justice de Saint-Étienne accueillait initialement une prison et une caserne de gendarmerie.

Dans le cadre de la réforme de la carte judiciaire de 2008, le tribunal de grande instance de Saint-Étienne a étendu en 2010 son ressort à celui du tribunal de grande instance de Montbrison, le tribunal d’instance et le conseil de prud’hommes ayant été maintenus. Le rattachement de la juridiction de Montbrison à celle de Saint-Étienne plutôt qu'à celle de Roanne est issue de la volonté d'étendre la compétence du TGI de Saint-Etienne à l'aéroport de Saint-Étienne Boutheon.

 

En outre, au sein du tribunal d’instance de Saint-Étienne ont été rattachés le tribunal d’instance du Chambon Feugerolles et les greffes détachés de Rive-de-Gier et de Saint-Chamond. Les conseils de prud’hommes de Saint-Chamond et de Firminy ont également été rattachés à celui de Saint-Étienne.

  • 1 tribunal judiciaire (Saint-Etienne)

  • 2 tribunaux de proximité (Saint-Étienne et Montbrison)

  • 1 tribunal de commerce (Saint-Etienne)

  • 2 conseils de prud'hommes (Saint-Étienne et Montbrison)

  • 1 cour d'assises (départementale)

 

Le 21 juin 1892, la cour d’assises de Montbrison condamne à mort le célèbre anarchiste Ravachol pour avoir tué un an plus tôt, à Chambles, un ermite de 93 ans. Réfugié dans la clandestinité, le criminel avait, avant son arrestation, perpétré à Paris deux attentats à la bombe contre des magistrats. Ravachol, qui avait accueilli le verdict au cri de « Vive l’anarchie ! », fut guillotiné à Montbrison le 11 juillet 1892.