Expographie « Mots et Maux de femmes » à la cour d’appel de Toulouse

06/01/2022 - mise à jour : 07/01/2022

L’expographie « Mots et Maux de femmes », élaboré par le collectif du même nom pour dénoncer les violences faites aux femmes, a été présentée sur les grilles de la cour d’appel de Toulouse du 25 novembre - Journée internationale de l’élimination de la violence à l’égard des femmes - au 10 décembre 2021 - Journée internationale des Droits de l’Homme.

Ce projet, placé sous le haut patronage du Chef de l’Etat et bénéficiant du patronage de plusieurs ministres dont celui du Ministre de la Justice, est né de de l’envie d’un couple désireux de se mobiliser en faveur des femmes victimes de violence. L’une travaille dans le secteur social, l’autre a l’expérience de la communication et de la conduite de projet.

Bénéficiant du soutien de plus de 300 personnalités féminines de tout horizon (actrices, sportives de haut niveau, politiques, cheffes culinaires, écrivaines, artistes, présentatrices, humoristes, musiciennes…), et conduit en partenariat avec la Fédération France Victimes, l’expographie se compose :

De panneaux photographiques, validés par le Ministère de la Culture
De textes qui sont le résultat d’une collecte de témoignages et de recherches minutieuses et documentés

De contenus à visée pédagogique, rédigés par la Fédération France Victimes, autour de deux thématiques : l’emprise et les phases du cycle de la violence

Le collectif profite également de cette expographie pour mettre en avant deux solutions technologiques à destination des victimes : @Memo-devie.org et @MonSherif.

@Memo-devie.org, conçu par la Fédération France Victimes, est une plateforme digitale, personnelle, gratuite et sécurisée qui vise à aider les personnes à prendre conscience de ce qu’elles vivent, à regrouper des indices et des documents officiels et à trouver des ressources informatives et des contacts
@MonSherif est un dispositif d’alerte permettant de prévenir ses contacts d’une mise en danger imminente, et d’enregistrer l’environnement de la victime. Ces captations audios peuvent ensuite être versées aux débats lors d’un possible procès.