Devenir magistrat
Devenir magistrat par concours
Pour les étudiants et les professionnels, des préparations publiques aux 3 concours d’accès et aux concours complémentaires de l’ENM sont proposées dans les instituts d’études judiciaires (IEJ). Il existe également des écoles préparatoires privées. Les candidats au 1er concours d’accès peuvent aussi intégrer l’une des 3 classes préparatoires « égalité des chances » de l’ENM ou suivre un cursus public labellisé ENM. Ils ont également la possibilité de préparer le concours dans certaines unités de formation et de recherche (UFR) de droit proposant une préparation couplée à un master 2. En parallèle, l’École nationale de la magistrature met de nombreuses ressources à la disposition des candidats. Une expérience dans un tribunal – travaux non juridictionnels ou poste d’assistant de justice – peut également être un plus.
Devenir magistrat par la voie de l'intégration
Le recrutement hors concours des magistrats
Les candidats doivent déposer leur dossier auprès du procureur général près la cour d'appel du ressort dans lequel se trouve leur domicile. A l'issue de l'instruction opérée par le parquet général, les dossiers sont soumis à l'avis d'une commission composée de magistrats, la commission d'avancement, qui se réunit en juin et en novembre/décembre de chaque année.
Pour la plupart des voies de recrutement hors concours, sont applicables les conditions de l'article 16 de l'ordonnance n° 58-1270 du 22 décembre 1958 portant loi organique relative au statut de la magistrature – ordonnance statutaire – :
- Être titulaire d'un diplôme sanctionnant une formation d'une durée au moins égale à quatre années d'études après le baccalauréat ou justifiant d'une qualification reconnue au moins équivalente dans des conditions fixées par décret en Conseil d'Etat ;
- Être de nationalité française ;
- Jouir de ses droits civiques et être de bonne moralité ;
- Se trouver en position régulière au regard du code du service national ;
- Remplir les conditions d'aptitude physique nécessaires à l'exercice des fonctions compte tenu des possibilités de compensation du handicap.