Un peu d'histoire
Le palais de justice d'Agen
Le palais de justice d'Agen est construit d'après les plans de l'architecte en second de l'Élysée, Just Lisch. De style classique gréco-romain, sa façade mesure 63 mètres de long. Il s'accorde avec le bâtiment de la préfecture auquel il est accolé et avec la perspective de l’actuelle place Armand-Fallières qu'il domine du haut d'un escalier d'accès de trente marches. Sa construction débute le 3 novembre 1862, mais sa première audience se déroule le 3 novembre 1869. Cet édifice est inscrit au titre des Monuments historiques depuis 1979.
Le palais de justice de Cahors
La construction du palais de justice actuel a commencé en 1859. Il était auparavant dans l’ancien couvent de la Daurade place de la Libération, devenu le cinéma Le Palais et aujourd’hui maison de retraite Orpéa. Comme la plupart des palais de justice de l’époque, il répond aux règles néo-classiques, avec colonnes et fronton, tel un temple de la justice dans un style sobre et sévère pour donner une image imposante et redoutable. À cette époque, le Lot était le 3e département le plus criminel de France, avec des affaires qui défrayaient la chronique comme celle de la Femme aux Aiguilles qui massacra huit de ses enfants. Ce palais de justice a été construit sur des vestiges médiévaux, notamment le sarcophage d’un enfant. Et un trésor en pièces d’or aurait été caché dans la première pierre de l’édifice…
Le palais de justice d'Auch
Le palais de justice d'Auch a été construit en 1863, sous le Second Empire. C'est un bâtiment rectangulaire, d'où se détachent deux parties, une à gauche, l'autre à droite, mises en avant par rapport au coeur du bâtiment. L'entrée principale se distingue par des escaliers, puis par un arc délimitant cette dernière. Au-dessus de la porte centrale, deux colonnes soutiennent l'inscription "Palais de Justice". Sur les côtés des escaliers se trouvent deux statues de la déesse Thémis, qui signifie "la loi" en grec et qui était la divinité de la Justice. Ces statues sont posées sur un piédestal, de façon à montrer l'importance de la loi, avant même de pénétrer dans l'enceinte du tribunal. Sur la statue de droite, la déesse est représentée tenant un glaive, avec lequel elle punit ceux qui n'ont pas obéi à la loi. En revanche, celle de gauche est représentée avec les Codes, sur lesquels elle est appuyée.
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