Visite de sensibilisation aux serres maraîchères de la ville de Limoges

Lundi 3 juin 2024, les référents développement durable du ressort de la cour d’appel de Limoges ainsi que les membres du COPIL développement durable de la cour d’appel et du SAR ont eu l’occasion de visiter les serres maraîchères de la régie maraîchère de la ville.

Situées sur le site de l’ancienne roseraie, désormais nommé « le jardin des sens », ces serres s’étendent sur plus de 6000 mètres carrés et approvisionnent les restaurants scolaires, crèches et EHPAD de la ville. Par ailleurs, le surplus fait l’objet d’une distribution gratuite aux habitants.

Créées en 1971, les serres municipales cultivaient à l’origine une large gamme de fleurs et végétaux en tout genre destinés à embellir les massifs et jardinières de la ville.

En 2022, la municipalité décide, dans le cadre de la politique qu’elle mène en faveur du développement durable et plus particulièrement au regard des objectifs de développement durable n°2 « Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir une agriculture durable » et n°12 « Établir des modes de consommation et de production durables », d’arrêter la culture des fleurs au profit de celle des légumes bio. Les jardiniers des serres municipales ont bénéficié d’une formation intensive pour adapter leurs techniques à la culture des légumes. Désormais, l’ensemble des ces serres, mais également plusieurs hectares de champs, permettent la culture de tomates, carottes, pommes de terre, salades, mais également choux, aubergines, fraises… tous destinés à alimenter les restaurants scolaires, crèches et EHPAD de la ville.

Les serres municipales se distinguent par leur engagement global en faveur du développement durable. En effet, la régie maraîchère met en œuvre des techniques de culture respectueuses de l’environnement, telles que :

• L’installation de ruches au sein des serres afin de favoriser la pollinisation,
• Le recyclage des eaux, telles que les eaux de pluies, qui permet ainsi l’autosuffisance et ne requière pas de prélèvement dans le réseau d’eau potable.
• L’étude pour l’installation prochaine de panneaux photovoltaïques qui permettra également une autosuffisance en électricité.