La ruche : réseaux de prostitution découvert à Limoges ?

Dans cette affaire, création des étudiants des Masters 2 « Droit privé et droit européen des droits de l'homme » et « Droit pénal international et européen » de l'Université de Limoges, une jeune influenceuse domiciliée à Dubaï, Laure DURRE surnommée «la Tique », et un propriétaire d'établissement hôtelier limougeaud, Alain TERRIEUR dit « le frelon », sont accusés de s'être livrés à des faits de proxénétisme aggravés par la circonstance de minorité d'une de leur recrue.
Les deux personnages étaient accusés de recruter des prostituées par le truchement d’un faux réseau de mannequinat servant de façade et de mettre à leur disposition une chambre d’hôtel destinées à la pratique de leurs activités.
Au terme de deux heures de débat, ponctuées de vives interventions de l’accusé parfaitement maîtrisé par la présidente de la cour, le jury a délibéré :
« A la question de savoir si Monsieur Alain TERRIEUR est coupable de proxénétisme, la cour a répondu oui ? A la question de savoir si monsieur Alain TERRIEUR est coupable de proxénétisme aggravé par le fait d’être commis à l’égard d’un mineur de 15 ans, la cour a répondu non.
A la question de savoir si madame Laure DURRE est coupable de proxénétisme, la cour a répondu non ».
Condamné à une peine de 7ans d’emprisonnement délictuel, le mis en cause a bien entendu recouvré sa liberté et ses camarades dès l’issue de cette représentation fictive.
Monsieur le premier président et madame la procureure générale ont loué la qualité du travail fourni et ont échangé avec les étudiants quelques jours après la tenue du procès fictif lors d’un moment de convivialité.
Porté par les secrétaires généraux de la cour d’appel et les attachés de justice particulièrement investis dans cette mission, le procès fictif a réuni plus de 100 spectateurs parmi lesquels étaient tirés au sort les membres du jury.