Journée nationale de lutte contre le harcèlement et les violence en milieu scolaire

16/11/2018 - mise à jour : 16/11/2018
CDAD PDT TGI FDF journée lutte contre le harcèlement

Dans le cadre de la journée nationale de lutte contre le harcèlement et les violences en milieu scolaire, le conseil de l’accès au droit de la Martinique (CDAD) a présenté le 7 novembre 2018 à la presse son « livret du cyber.h@rcèlement » accompagné de son guide méthodologique. Le premier est à destination des jeunes et le second est un support méthodologique qui vient en soutien à l’animation interactive du livret par les professionnels.

 

Monsieur Hubert HANSENNE, président du CDAD, accompagné de maître Pascaline JEAN-JOSEPH, avocate au barreau de Martinique et déléguée à l’accès au droit, ont fait une présentation détaillée de ce guide tout en insistant sur son objectif et les raisons qui ont motivées la démarche de mise en oeuvre de cet outil de prévention de la délinquance.

 

Monsieur HANSENNE a mis l’accent sur le fait que le harcèlement scolaire est fréquemment accompagné de cyber-harcèlement et que ce dernier ne concerne et ne frappe pas uniquement les jeunes scolarisés, mais toutes les catégories de jeunes.

 

Ce livret, présenté sous forme de bandes dessinées, se compose de 6 saynètes illustrées pour lesquelles les personnages principaux et d’autres ont été dessinés par Laury NELAR,  volontaire du service civique (VSC). Ces bandes dessinées illustrent des scénarios tirés de situations vécues par des élèves ou des jeunes.

 

Chaque saynète est suivi d’une rubrique intitulée « le sais-tu » dans laquelle est expliqué au public visé que tel ou tel comportement et/ou agissement est constitutif d’infraction et que leurs auteurs peuvent encourir des sanctions pénales prévues par le code pénal.

 

Le président du CDAD a indiqué que ce livret ne se contente pas d’énumérer les différentes formes de cyber.h@rcèlement, mais vise aussi à informer les jeunes sur les conduites à tenir pour en sortir dans le cas où ils sont victimes, témoins ou confidents d’un tel acte délictuel.

 

Maître JEAN JOSEPH, quant à elle, a insisté sur les actes que les jeunes considèrent comme anodins ou risibles mais qui peuvent entraîner des poursuites, et être sanctionnés par une peine d’emprisonnement, les mineurs pouvant être incarcérés selon le droit français à partir de 13 ans.